Titre : |
Ismael et le chien noir |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean - Pierre Millecam, Auteur ; Mohammed Azouzi, Illustrateur |
Editeur : |
Al Manar |
Année de publication : |
1998 |
Importance : |
66 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
(…) C’était dans le fourré aux abords de la ferme. Francis, le chien et moi nous étions allongés sur le tapis d’aiguilles de pin au milieu des lentisques. Les grappes des acacias déposaient leur pollen sur notre toison quand la brise venait à les balancer. Le N’srani disait : « Le cheval, tu veux rire ? Le chien, d’accord. De l’autre côté de la mer, tu me vois enfourcher une vache ? une brebis ?… » Comme par un fait exprès, au moment où il avait été question de lui, le chien avait dressé les oreilles, et maintenant il semblait suivre la conversation, sourcils froncés, le regard arrêté sur mon compagnon comme s’il le questionnait. Je dis : « Là-bas, tu pourrais te contenter d’une mule, d’un âne, non ? » Il y avait une cigale dans le mimosa, au-dessus de nos têtes. Elle faisait son possible pour torpiller notre tête-à-tête. Je savais que Francis était dur de l’oreille gauche, et je devais hausser le ton (…) |
Ismael et le chien noir [texte imprimé] / Jean - Pierre Millecam, Auteur ; Mohammed Azouzi, Illustrateur . - Al Manar, 1998 . - 66 p. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
(…) C’était dans le fourré aux abords de la ferme. Francis, le chien et moi nous étions allongés sur le tapis d’aiguilles de pin au milieu des lentisques. Les grappes des acacias déposaient leur pollen sur notre toison quand la brise venait à les balancer. Le N’srani disait : « Le cheval, tu veux rire ? Le chien, d’accord. De l’autre côté de la mer, tu me vois enfourcher une vache ? une brebis ?… » Comme par un fait exprès, au moment où il avait été question de lui, le chien avait dressé les oreilles, et maintenant il semblait suivre la conversation, sourcils froncés, le regard arrêté sur mon compagnon comme s’il le questionnait. Je dis : « Là-bas, tu pourrais te contenter d’une mule, d’un âne, non ? » Il y avait une cigale dans le mimosa, au-dessus de nos têtes. Elle faisait son possible pour torpiller notre tête-à-tête. Je savais que Francis était dur de l’oreille gauche, et je devais hausser le ton (…) |
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