Titre : |
Mémoires d'un herboriste andalou : Ibn Baytar savant médecin vétérinaire et botaniste en Orient |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Simone Lafleuriel Zakri, Auteur |
Editeur : |
Paris : AlfAbarre |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
267 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-35759-071-7 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Ibn Baytar, savant andalou né vers 1198 à Malaga dans une famille réputée de vétérinaires, vétérinaire lui-même, médecin, pharmacologue, botaniste est, depuis une quarantaine d’années déjà, installé en Orient. l'Egypte et la Syrie sont alors sous pouvoir des Ayyoubides descendants de Saladin. L’herboriste a longuement parcouru les vastes contrées du monde musulman d'alors en compagnie d’autres savants tout aussi réputés et de toutes origines. Dans son exil, il semble, déjà, sans espoir de retour à Malaga, dans sa famille et à Séville où il a étudié. Au Caire ou à Damas où les sultans l’ont nommé, dès son arrivée, chef des herboristes de leurs hôpitaux, le prestigieux savant se hâte de mettre un point final à la rédaction d’une nouvelle œuvre monumentale : son Traité des remèdes simples et des aliments.
Fin d’été 1248, Il s’apprête à rejoindre Damas sans doute dans la suite du sultan d’Égypte et de Syrie Saleh Ayyoub très malade. Le temps presse ! Le monde arabe se déchire, de terribles conflits s'annoncent en Occident et en Orient ! Hélas, la mort, partout, rôde. Une nouvelle croisade sanglante s’annonce. Les Mongols sont aux portes de Bagdad ! Ces guerres conduiront les Mamelouks au pouvoir.
Ibn Baytar se hâte de rédiger ses Mémoires. Il sait que d'innombrables manuscrits savants sont bien gardés dans les bibliothèques d’Occident et d’Orient. Par contre peu de choses resteront de ce que fut la vie souvent périlleuse des savants et les conditions exaltantes et difficiles de leur travail.
C’est à Setti Hasifa : la Dame de Damas, attentive maîtresse de maison et savante respectée qui le seconde depuis tant d'années dans la copie de son œuvre, qu’il veut remettre le cahier de ses Mémoires. Elle seule saura prendre soin du cahier et du manuscrit de son Traité qu’il doit remettre bientôt à Damas à l’Ayyoubide qui le lui a commandé !
À la mort en Syrie d'Ibn Baytar, en cet automne 1248, c’est donc la botaniste de Damas qui recueillera le cahier relié de cuir rouge des Mémoires de l’herboriste andalou et l’emportera dans l'exil de la famille syrienne à Venise... |
Mémoires d'un herboriste andalou : Ibn Baytar savant médecin vétérinaire et botaniste en Orient [texte imprimé] / Simone Lafleuriel Zakri, Auteur . - Paris : AlfAbarre, 2016 . - 267 p. ISBN : 978-2-35759-071-7 Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Ibn Baytar, savant andalou né vers 1198 à Malaga dans une famille réputée de vétérinaires, vétérinaire lui-même, médecin, pharmacologue, botaniste est, depuis une quarantaine d’années déjà, installé en Orient. l'Egypte et la Syrie sont alors sous pouvoir des Ayyoubides descendants de Saladin. L’herboriste a longuement parcouru les vastes contrées du monde musulman d'alors en compagnie d’autres savants tout aussi réputés et de toutes origines. Dans son exil, il semble, déjà, sans espoir de retour à Malaga, dans sa famille et à Séville où il a étudié. Au Caire ou à Damas où les sultans l’ont nommé, dès son arrivée, chef des herboristes de leurs hôpitaux, le prestigieux savant se hâte de mettre un point final à la rédaction d’une nouvelle œuvre monumentale : son Traité des remèdes simples et des aliments.
Fin d’été 1248, Il s’apprête à rejoindre Damas sans doute dans la suite du sultan d’Égypte et de Syrie Saleh Ayyoub très malade. Le temps presse ! Le monde arabe se déchire, de terribles conflits s'annoncent en Occident et en Orient ! Hélas, la mort, partout, rôde. Une nouvelle croisade sanglante s’annonce. Les Mongols sont aux portes de Bagdad ! Ces guerres conduiront les Mamelouks au pouvoir.
Ibn Baytar se hâte de rédiger ses Mémoires. Il sait que d'innombrables manuscrits savants sont bien gardés dans les bibliothèques d’Occident et d’Orient. Par contre peu de choses resteront de ce que fut la vie souvent périlleuse des savants et les conditions exaltantes et difficiles de leur travail.
C’est à Setti Hasifa : la Dame de Damas, attentive maîtresse de maison et savante respectée qui le seconde depuis tant d'années dans la copie de son œuvre, qu’il veut remettre le cahier de ses Mémoires. Elle seule saura prendre soin du cahier et du manuscrit de son Traité qu’il doit remettre bientôt à Damas à l’Ayyoubide qui le lui a commandé !
À la mort en Syrie d'Ibn Baytar, en cet automne 1248, c’est donc la botaniste de Damas qui recueillera le cahier relié de cuir rouge des Mémoires de l’herboriste andalou et l’emportera dans l'exil de la famille syrienne à Venise... |
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